Je vous transmet cet article de Frédérique Bréhaut, apparue dans Le Maine Libre le vendredi 22 décembre, comme objet des illuminations de la cathédrale de 18h30 à 20 heures chaque soir jusqu'au 1er Janvier.
Les fêtes de fin d'année ressuscitent les vielles pierres de la cité Pantagenêt. Jusqu'au 1er janvier, anges et démons escaladent les murs.
Labellisée ville d'art et d'histoire, Le Mans entend bien valoriser son patrimoine au-delà de la saison estivale. Ainsi, les anges musiciens et divers "Grylles", nés des jeus de lumière de Skertzo, s'ébatent-ils derechef dans l'enceinte de la vielle ville, incitations aux déambulations nocturnes. a fin d'apaiser les relations parfois rugueuses avec les riverains, le programme des illuminations a réduit le voilure. La muraille gallo- romaine transformée depuis les pans de Gorron jusqu'au parvis Saint-Hilaire en théâtre d'épopées antiques et de bestiaires débridés est laissé au repos. A défaut de retrouver l'immense fresque qaui couvrait sur ce panorama, les spectateurs peuvent toutefois saluer Herny Pantagenêt, du moins la réplique de son fameux émail pro jetée sur la tour Madeleine.
Point d'orgue de ces illuminations, le Concert des Anges musiciens retrouve sa voix sur la façade de la nef de la cathédrale. Inspirée par une fresque peinte dans l'une des chapelles, cette animation alterne les tableaux colorés dur la paroi. Enfin, les rues entre chathédrale et muraille, sont à nouveau peuplées de"Grylles", figures fantomatiques et grimaçantes qui telles des gargouilles se mirent sur le pavé. Jusqu'au 1er janvier également, ces monstres proposent leur escorte aux noctambules rêveurs.
En attendant de découvrir les nouveaux jeux de lumières qui mettront en scène à l'été prochain d'autres lieux de la vielle ville (dont la cour du conservatoire), les chimères reprennent leuer éphémère pouvoir.